Dans un contexte de raréfaction des ressources naturelles, la méthanisation s’inscrit pleinement dans la logique d’économie circulaire. Elle permet à la fois de traiter et réduire le volume de déchets organiques, de produire une énergie locale et renouvelable et de créer une dynamique économique territoriale. La production de biogaz permet ainsi de recréer de la valeur à partir de flux de matières organiques.
Les enjeux
La méthanisation représente un réel atout dans la transition écologique.
Partout en France, des unités de méthanisation participent à la production de biogaz. Une fois valorisé, ce fluide peut être utilisé de la même façon que le gaz naturel (chauffage, cuisine, mobilité).
Nous pouvons parler d’énergie renouvelable produite localement. Elle est bénéfique pour l’environnement car cette valorisation de gaz permet d’éviter d’utiliser des énergies fossiles.
Un autre enjeu de la méthanisation est celui de la valorisation des déchets issus de l’agriculture, de l’industrie et des collectivités.
La valorisation des biodéchets au travers de la méthanisation permet de réduire le recours à l’incinération de déchets. Grâce à la méthanisation, il est possible de valoriser tous types de déchets organiques, même des déchets graisseux ou très humides.
En utilisant ces ressources déjà existantes, on évite d’utiliser des ressources naturelles supplémentaires.
La méthanisation produit le digestat qui constitue une alternative intéressante aux engrais chimiques pour le secteur agricole. C’est un puissant fertilisant organique qui contient tous les éléments essentiels pour la richesse du sol (azote, phosphore et potassium).
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Les unités de méthanisation sont généralement soumises à une réglementation leur imposant la réalisation d’analyses dans le cadre par exemple de leur statut ICPE (Installation Classées Protection de l’Environnement) ou l’épandage des boues (Arrêté du 8 janvier 1998).
D’autres analyses non réglementaires vont permettre de garantir le bon fonctionnement de l’unité de méthanisation ainsi que la qualité du biogaz. Le contrôle des intrants avant leur acceptation dans le digesteur est un préalable important pour optimiser le fonctionnement et garantir la qualité du digestat.
Enfin, une demande d’agrément sanitaire est nécessaire dans le cadre du traitement de sous-produits animaux (SPAn) ; elle comporte un plan de maîtrise sanitaire qui comprend des analyses microbiologiques.*
*Guide de l’ADEME : « Guide d’accession à l’agrément sanitaire pour le traitement de sous-produits animaux carnés »